Tout d'abord, c'est quoi,
des vacances?!!
Personellement, les vacances, ça me fatigue, il
n'y a rien de tel que le boulot pour me reposer!
D'après Le Petit Robert de
ma femme (celui de droite pour être précis), que je consulte dès
que je tatonne...
euh... attendez, pour éviter toute méprise, je
précise que je ne consulte que très rarement ma femme avant de
tatonner ses petits roberts qui t'étonnent, mais par contre, je
consulte Le Petit Robert de ma femme posé à droite de mon bureau
dès que je tatonne dans l'écriture, c'est plus sain, même si je
subodore que certains trouvent que c'est moins sein que ce à quoi
ils s'attendaient, ce qui peut effectivement surprendre venant de ma
part, tant je me tiens à une de mes devises de vie, inspirée de
Rabelais citant Juvénal, si je me souviens bien(1): "Un
esprit sain dans un corps sage", que je peux
aisément adapter suivant mon humeur libidinale en la transformant
en: "Un esprit sein dans un corsage", sans toutefois
qu'il y ait à se questionner sur le contenu de mon crâne, puisque
seul mon cerveau l'habite, sujet de discussion que j'aurai pu
développer un peu plus car on peut penser que j'ai autre chose à la
place du cerveau, mais cette phrase est déjà bien trop longue, il
est donc temps que je l'interrompe par un point final, plutôt que de
continuer de la charger à l'aide de subordonnées plus ou moins bien
ordonnées ainsi que d'adverbes, le tout renforçant la corroboration
de mon verbalisme, ce qui n'est pas très grave, surtout si vous ne
savez pas ce que ça veut dire, mais je clos définitivement cette
phrase, et c'est une bonne nouvelle, certes moins bonne que celle de
la fin de la faim dans le monde, mais il faut savoir se satisfaire de
toutes les bonnes nouvelles, même les plus insignifiantes à
l'échelle de l'humanité, et cette phrase est bel et bien finie,
comme l'atteste le point que voici.
Pour tout dire, je compulse
uniquement et frénétiquement Larousse, mais si ma femme l'apprend,
jalouse comme elle est, ça va chier, surtout qu'elle n'aime pas les
rouquines, et encore moins celles qui se laissent effeuiller et
tripoter par mes mains expertes, dont j'humecte index et pouce d'un
discret coup de langue aussi vif que précis, afin de rendre plus
zaisée ma quête d'infos...
Oui, je l'avoue: je suis un peu
exhibitionniste moi-même, puisque je suis un homme qui quête à la
main. Mais pas partout; uniquement à la maison, près de mon bureau
où mon dictionnaire de poche trône, et sans que je ne me
pochetronne.
Je vous devais la vérité.
(par ailleurs, mon dico est un Larousse grand format, bien mieux
qu'un Petit Robert de poche, mais que je n'ouvre plus guère depuis
que les dicos sont dispo en ligne... par contre, j'ai toujours mon
Bescherelle de 1971 à portée de main!)
Les vacances, donc...
"Vacances (nom
féminin pluriel): période légale d'arrêt de
travail des salariés", annonce sur son site la
salope rousse qui s'aime à tout vent... je la trouve un peu
restrictive cette définition; les élèves ne sont-ils donc pas
aussi en vacances, sans être salariés? (2)
D'accord, certains élèves
peuvent avoir un sale air alors que tous les enseignants ont un
salaire, les élèves n'étant pas présents aux cours pour gober les
mouches en baillant aux corneilles lorsqu'ils étudient "Le
Cid", mais bien pour pouvoir éventuellement happer au vol
quelques connaissances lancées à la volée et à l'auditoire par le
Maître, d'où
l'expression bien connue qui sied à certains élèves: "Avoir
le sale air de l'happeur"...
Il est un fait que le
Maître a une forte tendance à se sentir
supérieur aux élèves, c'est pour ça qu'il a une majuscule et des
caractères gras. Bon,
les
caractères gras, c'est surtout parce qu'il est bien nourri.
Il
se sent supérieur aux élèves, car non seulement il
est à leurs yeux le détenteur de la connaissance, mais en plus il a
l'effet salaire jusqu'à l'arrêt, ce qui en dit long sur le manque
de pudeur et l'exibitionnisme latent présents dans les
établissements scolaires, comportements que la morale et les parents
d'élèves réprouvent.
Mais je m'écarte du sujet,
alors que je reste finalement assez proche du verbe et du complément
d'objet direct... mais du coup, sans sujet, je ne sais plus comment
conjuguer ni accorder vacances et vie professionnelle.
Rassurez-vous, je ne vais
pas vous faire un cours sur les vacances; un cours c'est toujours
long, surtout si on parle de cours d'eau, bien que cela n'ait rien à
voir.
Non, je ne vais pas faire de
cours, vous savez très bien ce que sont les vacances et en faites ce
que bon vous semble, car les vacances, c'est la liberté de faire
uniquement ce qui est autorisé de faire par les autorités...
En
vérité je vous le dit, un jour viendra où, surveillés par des
caméras thermiques, on ne pourra plus rejeter de flatulences en
plein air sans être soumis à la Réglementation des Émissions de
Gaz à Effet de Serre dans l'Atmosphère... (R.E.G.E.S.A)
FleePee
(1) : je ne
savais pas du tout pour Juvénal, mais Wikipédia a de
la culture pour moi... comme quoi on peut se cultiver en
écrivant/lisant des conneries!
Mens sana in corpore sano! (ce
n'est pas une insulte, mais essayez donc de placer ça lors
d'une altercation avec un inculte sans vous faire casser la gueule!!)
(2)
: la définition sur la version papier du dico
est plus complète...